Bouleversements climatiques et migrations
Source de la photo : Le Monde
Les problèmes d’immigration et d’émigration s’expliquent bien souvent par des données économiques et démographiques. Il existe cependant des mouvements de population qui répondent à d’autres logiques : il s’agit des
Ce type de mouvement n’est pas nouveau, mais est plus que jamais d’actualité…
Les différents type de migrations
Il existe deux types de migration climatique : les migrations consécutives aux catastrophes naturelles et les migrations dites graduelles.
En effet, le réchauffement climatique a un effet direct sur les migrations (sécheresse, sols devenus stériles et par conséquent impropres à la culture), mais également un effet collatéral (par exemple, une augmentation de la température moyenne sur Terre implique une élévation de la température à la surface des océans, ceci favorise la naissance de cyclones dans certaines régions océaniques).
Ces deux dernières décennies, nous avons assisté à un doublement des catastrophes météorologiques « extrêmes » (tremblements de Terre, Cyclones, crues, Tsunamis). On estime à 42 millions le nombre de déplacés en 2010 suite aux catastrophes naturelles répétées (17 millions en 2009, 36 millions en 2008).
Parallèlement à ce phénomène, il existe un phénomène de déplacement progressif qui est absolument évident, mais qui est très difficilement quantifiable : comment estimer le nombre de déplacés pour cause de désertification ou d’élévation du niveau de la mer ? Ces mouvements de population restent néanmoins largement nationaux, en effet, il n’existe pas à ce jour de politique d’accueil pour les populations contraintes de quitter leur pays contre leur gré.
Estimation des migrations climatiques
On estime à 1 milliard le nombre de réfugiés climatiques d’ici à 2050. Il est également à prévoir une hausse très importante des conflits autour des ressources vitales comme l’eau accroissant du même coup le nombre de réfugiés…
En effet le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) prévoit une migration pouvant atteindre le chiffre astronomique de 3,2 milliards de personnes d’ici à 2080 (chiffre qui correspond en réalité au nombre d’individus qui souffriront du manque d’eau) et annonce que 600 millions d’individus pourraient souffrir de la faim.
Les plus alarmistes prévoient une guerre mondiale dans un futur plus ou moins proche si rien n’est fait pour enrayer le réchauffement climatique. Le but ? Accaparer les territoires du Nord du globe où les températures seraient plus basses que celles enregistrées dans les pays proches de l’équateur…
J’ai vu un reportage sur Arte il y a quelques semaines de là, c’est vrai que l’on sent pas compte lorsque chez soi, on a pas ce type de problème et encore, que va t-il se passer d’ici 2012?