Des coûts élevés pour le développement durable

Des coûts élevés pour le développement durable

L’augmentation des taxes peut être nécessaire. Il existe déjà une taxe sur les barres de combustible usées (qui serait maintenue), cependant d’autres taxes pourraient venir s’ajouter à celle-ci.

Dans un rapport différent, le Professeur Von Hippel de l’université de Princeton affirme que les États-Unis dépensent deux pour cent de son produit intérieur brut (PIB) en électricité.

Les dépenses pourraient atteindre trois pour cent du PIB si les États-Unis se décidaient à abandonner l’énergie nucléaire pour l’énergie renouvelable.

Mais personne ne peut affirmer avec exactitude le prix de cet abandon : ce qui est certain, c’est qu’il ne s’agit pas de minces sommes.

Ainsi, il est difficile de savoir si les contribuables seraient prêts à payer la facture de l’énergie solaire et de l’énergie éolienne.

Le programme nucléaire continue malgré la catastrophe de Fukushima…

Et tandis que le développement du nucléaire dans certains pays peut être retardé ou annulé en raison de la catastrophe de Fukushima, de nombreux pays, notamment la Chine et l’Inde, ne semblent pas avoir d’autres choix que de poursuivre leurs programmes nucléaires.

En effet, certains pays ont besoin d’énergie nucléaire pour satisfaire leurs besoins d’électricité et pour réduire la pollution. Heureusement, il existe toute une catégorie de réacteurs en développement possédant des caractéristiques intrinsèquement sûres  utilisant les lois de la physique afin d’empêcher que des catastrophes comparables à celle de Fukushima ne se produisent.

Néanmoins, si cela fonctionne à long terme, l’Allemagne va disposer d’une avance considérable sur ses concurrents.

Chaque pays, y compris les pays du Sud, sera confronté à un dilemme, à des « périls jumeaux » : la pénurie d’énergie face au réchauffement climatique. Les résultats allemands seront surveillés de près…

Source : Jamaica Gleaner