Le conflit continuel
Le conflit climatique entre ces deux populations ne datait pourtant pas d’hier, mais la dégradation rapide des sols couplée à l’accroissement parallèle du nombre de bêtes a exacerbé les tensions. Cette érosion du sol dû à la sécheresse persistante dans les régions du Nord du Darfour a contraint les populations arabes à migrer vers le sud où l’élevage demeurait possible. En Afghanistan, la guerre a causé une perte de 70% de la surface forestière nationale, mais aussi et surtout la perte de 50% des terres cultivables !
De nombreux conflits prennent l’apparence de conflit exclusivement religieux (comme le conflit israélo-palestinien) et masquent d’autres enjeux (comme celui de la bataille pour accaparer les nappes phréatiques dans une région où l’eau est une ressource rare).
Les ressources colossales présentes dans les glaces polaires sont convoitées par de nombreux pays désireux de les exploiter. Le réchauffement climatique causera une sécheresse et une pénurie d’eau dans les régions équatoriales, l’agriculture sera insuffisante à nourrir les populations qui y vivent tandis que les régions plus au nord bénéficieront d’un transfert de température qui leur permettra de mettre en culture ce qui ne leur était pas permis de cultiver jadis.
Comment agir dès lors contre ces guerres climatiques?
Il est à noter que selon Walzer, les gouvernements ne sont pas responsables du réchauffement climatique bien qu’ils aient conscience du caractère néfaste de leurs actions.
En effet, les pays aujourd’hui disposent selon lui d’un système qui est hérité de l’époque des révolutions industrielles, ils doivent dès lors composer avec ce qu’ils considèrent comme une donnée difficilement solvable et non réversible… Il préconise un travail approfondi sur les technologies vertes.
Le but est de réduire le réchauffement climatique en réduisant les émissions de gaz à effet de serre.
Pour certains écologistes, un des moyens d’y parvenir serait d’utiliser des agro-carburants moins nocifs que l’énergie fossile. Par ailleurs, leurs utilisations permettraient de diminuer la dépendance vis-à-vis du pétrole et diminuer du même coup les conflits qui s’y rattachent.
Cette solution apparait malheureusement inapplicable et quelque peu simpliste car un grand nombre de conflits trouve leurs sources dans un enchevêtrement complexe de paramètres tant sociaux, qu’historiques, ethniques ou économiques…
Comme conclu en fin d’article, il est vrai que les conflits dépendent de nombreux paramètres culturels, ethniques, …. mais de nombreux conflits ne sont-ils pas régis par les sacros-saintes lois de l’argent ? Celui- ci n’est-il pas toujours en filigrane ou non avoué ?