Des périls jumeaux- La pénurie d’énergie face au réchauffement climatique
La première vague de choc et les nouvelles décisions sur la catastrophe nucléaire japonaise à Fukushima Daiichi (en mars 2011) sont quelque peu retombées, mais les effets de cette catastrophe nucléaire vivront dans la psyché humaine pour de nombreuses années.
Le désastre de Fukushima Daiichi a poussé de nombreux gouvernements à repenser le fonctionnement de leurs propres centrales nucléaires dans l’espoir de s’assurer qu’aucun accident ou attentat terroriste de grande envergure ne se produise sur leurs territoires.
L’Allemagne représente désormais un cas particulièrement important en termes de politique environnementale
Bien que la science du nucléaire se soit développée très tôt en Allemagne, l’Allemand moderne est globalement contre l’énergie nucléaire. De nombreuses manifestations, parfois violentes, témoignent de cette sensibilité politique. Pourtant, l’Allemagne dispose de 17 réacteurs nucléaires en exploitation générant en nette 22 237 MWe (Méga Watt électrique) d’’électricité nucléaire, soit 23 % de leur électricité totale.
Pis, la demande future d’électricité sera si importante que 19 centrales de charbon seront en état de marche d’ici quelques années, et cela malgré les promesses de réduction des émissions de dioxyde de carbone de 40 % par rapport aux émissions de 1990.
Une partie de cette réduction devrait être permise par un doublement de la production d’énergies renouvelables d’ici 2020, production devant atteindre jusqu’à 35 % de la production totale d’électricité.
inquietant mais dans labsolue il y a des solutions avec lenergie renouvelable.
quand je regarde ce que fait le Japon pour cela, je me dis quon est pas les seuls et quon pourrait aussi le faire
Les solutions du type de celles portées par l’association NegaWatt peuvent ouvrir de nouveaux horizons, mais elles imposent des modifications profondes de nos comportements (pour avoir un impact réel), que nos sociétés occidentales ne sont pas prêtes à mettre en oeuvre.